XVI. "Ma main s'agite...

J'agite ma main,

et il me coule des larmes.

Je rigole de ta nudité en toute innocence.

Les "au revoir" se changent en "bonjour",

si on le désire.

Tu me délivres de ma timidité.

Mon hoquet de sanglots,

traversé par la joie,

termine en halètements d'amour.

...mon cœur bat."

Je rêve que tu viennes.

La réponse à toutes les questions finit toujours par venir

sur tes lèvres si tu lui laisses assez de temps.

J'imagine nos esprits déjà loin,

arpentant l'infinité,

des positions célestes,

compositions stellaires,

recompositions astrales,

comment mêler nos essences,

dans la matrice des rêves insensés,

écho numérique de la matrice des corps,

plongés dans un monde de renaissance perpétuelle.

Ventre à ventre, dans une bulle de nos réalités recomposées,

a faire battre des ailes l'esprit de l'extase,

pour pouvoir voir couler aux yeux des statues des larmes de joie.

A s'échanger nos fluides de vie dans le réseau,

changeant de canalisations sensuelles,

chaque fois que le voile du mystère est sur le point de s'élimer.

La pensée en mouvement,

mue par une constellation liquide d'émotions,

foisonnement de la saturation des sens.

Il n'y a qu'un pas,

de cosmique à divin,

la reproduction analogique d'une source magnétique,

dans toute la diversité de la gamme des mutations de l'évolution.

...A l'origine de l'orgie onirique."

Ton corps qui se cabre,

tandis que mon corps épouse tes formes indomptables

mon phallus qui s'étend comme un orgasme sans frontière.

Ta source qui draine chaque particule de mon être,

à travers ma chaire, m'ébranlant jusqu'à l'âme,

vertige de l'extase, quand le temps éclate atomisé,

continuum maelstrom,

la réaction en chaîne se poursuivant nuits et jours,

déployant ses ramifications,

comme un arbre de vie,

à mesure que s'inventent de nouvelles directions,

voyage en transcendance à travers les dimensions.

XVI. "Formant des signes indéchiffrables...