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teleportation

II. "A l'arrache."


Hors de l'abri de la nuit.

Arraché au sommeil.

Propulsé en plein jour.

Immolé par amour.


J'aimerais, tellement,

que mes yeux, puissent, te parler.


Hors de l'abri de la nuit.

Arraché au sommeil.

Propulsé en plein jour.

Immolé par amour.


La dernière fois, que je me suis regardé,

dans un miroir,

ma voix c'est enfuie,

en hurlant.


Hors de l'abri de la nuit.

Arraché au sommeil.

Propulsé en plein jour.

Immolé par amour.


Les animaux, du Zoo, dans l'orbite, déchiquetée,

ont été, remplacés,

par des automates.


Qu'est ce que ça change ?


Hors de l'abri de la nuit.

Arraché au sommeil.

Propulsé en plein jour.

Immolé par amour.


Les années 80, traversent,

en douce, les rails, de la station,

sous l’œil torve, d'une camera, de sécurité.


Hors de l'abri de la nuit.

Arraché au sommeil.

Propulsé en plein jour.

Immolé par amour.


Il, est parmi nous, l'image vivante,

de l'idéal, avec son collier, d’archétypes, brisés.


Il, n'y a qu'à se pencher,

pour ramasser,

ses mots, éparpillés.


Hors de l'abri de la nuit.

Arraché au sommeil.

Propulsé en plein jour.

Immolé par amour.


Je me demande, où est passé,

le temps, à l'intérieur, du boyau,

qui m'emmène, au cœur, de la cité d'ombre,

avec ses tours, de l'oubli,

qui m'attendent, à la sortie.


Qui était là, avant (le commencement) ?

Aucun souvenir, assez persistant, pourtant,

le phare d'où elle, émet, des signaux,

est, le seul, astre,

qui me regarde (à travers).


Hors de l'abri de la nuit.

Arraché au sommeil.

Propulsé en plein jour.

Immolé par amour.


Ma voix, à l'extrémité,

du cordon, résonne,

hors du micro,

comme un signal, d'alarme.