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teleportation

XVI. "Le long lendemain."


Nombre de solutions apparaissent dans les ailes des papillons.


Il y a des mystères qui ne peuvent être résolus,

car ils n'existent que dans l’enchevêtrement sans fin des énigmes.


Ils cherchent un corps dans un paysage de drap sales.


Le problème est s'il n'y a pas de problème.


Il y a trois fous qui s'appelaient Freud, Jung, Lacan qui ont couvert la feuille blanche d'une carte,

avec toute l'encre du possible.

Puis des cohortes de fanatiques sont venus y lire tous les symptômes de la vie,

pour interdire tout autre modèle que le leur,

sans même comprendre qu'ils adoraient un masque lisse et mortuaire.


Ils se retrouvent à chercher un corps, pour se cacher qu'ils n'ont pas de corps.


Elle n'est pas disparue, elle n'a simplement plus de limite.


Elle a trouvé la fréquence :

Elle créé le chaos dans le chaos et il devient ordre.

Elle créé l'ordre dans l'ordre et il devient chaos.

Elle a trouvé la cadence pour balancer son corps hors d'atteinte,

dans la danse des réalités elle fait se rejoindre les antagonismes,

elle brouille leur carte mélangeant la blanche semence à l'encre du sang.


L'amour ne peut être contenu dans aucune forme,


alors il traverse et se répand derrière le voile.


Je n'essaie pas de l'emprisonner dans une paterne.


Alors elle existe.


Je lui laisse sa liberté.


Alors elle vient se frotter à moi.


Elle créé toujours d'autres mystères.


Elle cherche à éveiller mon désir,

enfilant les orgasmes dans le ciel de sa nuit comme d'autres les révélations.

Coitus in eternal nocte.


Nous ne sommes pas dupes,

juste consentants,

alors elle s'étend, allonge encore ses formes,

elle m'écoute jouer des airs familiers,

elle me dévore de sa langue par petites touches,

comme un peintre du néant,

me sacrifiant à son œuvre.


Pour me recomposer au delà.