XIV. "Entre la roue de vie et son pendant, tu m’entraînes."

L'onde,

au réveil, qui s'échappe de ton monde

sensation familière, ta sonde qui me visite,

fouille les entrailles de ma pensée,

de chaque coté, nous écoutons la phase vibrer,

de chaque coté, nous auscultons notre présent,

de chaque coté, nous espérons parvenir à traverser,

l'un à l'autre, pour se glisser,

tout contre l'autre,

s'essayer à l'extase,

jouir d'être avec toi,

partager mon corps, mon cœur et mon esprit,

te chérir et te laisser en liberté comme une fleur non coupée,

te caresser et te laisser t'absenter comme un animal non domestiqué,

te charmer et te laisser me visiter comme une femme sauvage.

Je n'ai pas de mémoire,

mais il y a notre monde qui s’étend au delà de toutes frontières

paysages invisibles, des impressions de déjà-vu.

enfantés par nos rêves, revenant nous hanter jusqu'au dénouement,

géographie mouvante, de mes voyages magnétiques nés de ton envoûtement,

en révolution permanente, tout mon être te désire à un tel point,

que je me suis changé en alchimiste cherchant dans sa chaire la formule magique,

qui nous permettra demain d'explorer ensemble l'infini des possibles.